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Séjour-santé 2007

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2007, quatrième accueil d’enfants de Biélorussie

Notre association avec le parrainage de la commune de Vionnaz organise en 2007 un nouveau séjour santé pour les enfants de Biélorussie, ceci entre le 26 juillet et le 18 août.

Reportage de Canal9 sur le séjour-santé 2007

Pour mémoire :

En 2006 cela faisait 20 ans que l’un des réacteurs de la centrale nucléaire de Tchernobyl explosait, entraînant la plus grande catastrophe du nucléaire civil. L’Ukraine, mais en particulier la Biélorussie, ont été fortement irradiés par le nuage qui s’en est dégagé. Les conséquences à long terme, sur l’homme et l’environnement, sont encore impossibles à mesurer aujourd’hui.

Tous02-07Comme les années précédentes les objectifs prioritaires sont:

  • Améliorer la santé de 13 jeunes adolescents biélorusses
  • Favoriser les échanges d’amitiés entre les jeunes de pays différents
  • Permettre un enrichissement personnel par l’apprivoisement d’une autre culture
  • Aider une association qui œuvre en faveur des plus défavorisés

 

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Les aléas des voyages :

Voilà, c’est parti et bien parti! Jeudi 26 juillet l’équipe des chauffeurs avec les voitures sont montés sur Strasbourg, départ de Genève 09h45 et de Vionnaz 10h45, rendez-vous de l’équipe au Grauholz, juste à la sortie de Berne. Nous faisons le reste de la route par étape et dans un ordre un peu dispersé, selon le rythme de chacun.

Arrivée à Strasbourg aux alentours de 16h10, largement en avance sur l’heure prévue de 16h30, tout en sachant que l’heure officielle sur le mail était 17h30 et que l’heure estimée d’un membre de l’entreprise de car rencontré sur place était 19h00.

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Visite de la Grande-Dixence, Fred en est rêveur!

Nous avons patienté dans le calme et l’espoir d’une arrivée rapide du car, il est vrai que pour un pays comme la France, la zone d’arrivée des liaisons internationales par car est un vrai désert, celui-ci est dans une zone industrielle loin de tout, que ce soit magasins ou café, restaurant ou autre. Pas d’accueil, pas de toilette, non y en a mais tellement sales qu’ils sont inutilisables, ont se croirait sur une autre planète.

Enfin, à force de tournus chacun a put se désaltérer et avoir un peu de repos. Vers 21h00, un charmant Monsieur qui vient d’arriver sur le parking attend le même car que nous et nous communique les dernières infos. 4h30 pour passer la douane entre la Pologne et l’Allemagne et ensuite arrivé ? Stuttgart le car est tombé en panne de frein. Il est en train de réparer et l’espoir est qu’il arrive entre 23h00 et 01h00 du matin.

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Ces infos, que le Monsieur en question soit remercié et pas la compagnie qui ne donne aucunes infos n’y par téléphone, ni sur place. Dès lors nous avons put allez manger tranquillement et nous sommes revenus vers 23h00 sur place, toujours pas de car, ni de nouvelles complémentaires.

Les enfants sont arrivés à 01h00 du matin le 27 juillet, après plus de 40h de trajet et dans une forme étonnante pour certains et moins brillante pour d’autres, mais au combien compréhensible.

Accueil, salutations et chargement des bagages nous décollons du parking vers 01h15 et départ pour Vionnaz, arrêts « pipi » et café, voyage groupé des voitures et nous arrivons à 05h15 à Vionnaz, sans incidents de parcours.

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Alain qui a fait le relais sur place nous a bien organisé l’arrivée, nous avons pu dispatcher les enfants dans diverses familles et organier la remise le lendemain pour ceux qui ne pouvaient être présent à cet heure.

Que tous soient remerciés de leur compréhension. Un grand merci aux chauffeurs, le voyage et surtout l’attente n’a pas été toujours facile, mais la bonne humeur de chacun a bien aidé. Pour certains vieux (moi en particulier) il y avait longtemps que je n’avais pas fait une nuit blanche.

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Enfin, ils sont tous là, dans leurs familles d’accueil et tout semble se dérouler au mieux durant ces premiers jours. La série des mésaventures sans grandes conséquences a continué le vendredi matin, la sortie à cheval du mardi a dut être annulée car la patronne s’est cassée le pied, nous lui souhaitons un bon rétablissement et la remercions encore de son initiative de nous accueillir.

Le remplacement de cette activité s’est réalisé au pied levé, nous irons visiter le barrage de la Grande-Dixence. Pas de chevaux, mais de l’eau pour nous rafraichir si le soleil est de la partie !

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Automne 2006

La fin de l’année 2006

Afin de préparer les prochains séjours de santé et de concrétiser une certaine aide humanitaire pour ce pays, nous avons organisé le samedi 16 septembre 2006, une grande fête ayant pour but de récolter des fonds.

Organisateurs, acteurs, participants, sponsors, Commune de Vionnaz, toutes et tous avez magnifiquement répondu à notre attente et parfaitement  joué le jeu.

Cette fête fut un parfait succès et nous permet déjà de dire que le séjour de santé 2007 est assuré.

UN TRES GRAND MERCI A TOUS.
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L’affiche de la manifestation

Notre association se devait de vérifier la qualité et le sérieux de notre partenaire en Biélorussie. Nous voulions aussi nous assurer que les familles des enfants que nous accueillons soient bien choisies et répondent à des critères bien définis.

C’est ainsi, qu’en octobre 2006, 4 membres d’Istok, se sont rendus, pendant 15 jours, en Biélorussie. Ce voyage avait pour but de témoigner envers tous les gens concernés du bien fondé de notre action. Nous avons rapporté plus d’un millier de photos et des souvenirs en pagaille. Un diaporama permettra la présentation de ce pays et de ses habitants ainsi que notre association partenaire : Nous-Renaissance.

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Les 4 avec Olga Place du 11 octobre

Biélorussie 2006 Le Pays
Biélorussie 2006 Les Coutumes
Biélorussie 2006 Les Gens

Vos dons, votre soutien, votre aide et votre confiance dans ce que nous faisons sont des motivations supplémentaires pour nous pousser à faire toujours mieux.

Ainsi une multiple de petites pierres seront posées sur l’édifice de la solidarité humaine.

Tchernobyl n’est pas qu’un souvenir,
ses séquelles sont une réalité actuelle de notre monde.

Extrait du pv de fondation d’Istok de novembre 2005

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Séjour-santé 2006

2006, troisième accueil d’enfants de Biélorussie

Mission remplie et accueil réussi Merci à toutes et à tous

ISTOK, mot russe, traduit en français, il donne  » Source  » : la source de notre espérance de pouvoir aider des enfants et des gens en Biélorussie et dans les pays voisins qui ne bénéficient pas encore aujourd’hui des avantages de notre qualité de vie. La pérennité des accueils d’enfants pour des séjours de santé allant de 2 à 4 semaines : voilà une de nos missions.

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Souvenirs à la vigne à Farinet

En 2006, le séjour a duré 15 jours. 14 enfants et 2 accompagnatrices y participaient. 12 familles résidant du Bouveret à Saint-Maurice, les ont accueillis.

Le séjour de santé s’est très bien déroulé (hormis quelques petits accrocs). Il a parfaitement répondu aux buts que nous nous étions fixés : sorties (Saas-Fee, Genève), repas en commun à la salle des Fontanies et bonne entente entre les enfants et les familles d’accueil.

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Le groupe aux Fontanies

Création d’Istok

Aventure en humanitaire et découvertes humaines

ISTOK, ce mot russe veut dire source, pour les membres de notre association c’est la source de bien des satisfactions, de découvertes, d’amitiés, de tracas et aussi une lourde responsabilité envers ceux qui nous soutiennent et ceux que nous désirons aider.

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2005 rassemblement au couvert des Vieilles, discours d’A-M Veuthey, président de Vionnaz

L’aventure d’ISTOK a commencé d’abord par un engagement de la commune de Vionnaz lors de l’organisation de deux séjours santé d’enfants de Biélorussie portant les séquelles de la catastrophe de Tchernobyl.

A la fin de l’année 2005, la commune de Vionnaz désirant passer le relais de cette organisation a suggéré que des privés se chargent du futur, si futur il devait y avoir.

Une grande partie des personnes qui s’étaient engagées les deux années précédentes ont estimé le moment venu de créer une association ayant pour but l’entraide entre la Suisse et la Biélorussie, en incluant aussi les autres pays de l’est dans le besoin.

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Logo de la Commission Ad hoc

L’association a vu le jour au mois de novembre 2005. Ses objectifs immédiats ont été l’organisation d’un troisième séjour santé en 2006 et la mise sur pied d’un convoi humanitaire. Ce séjour santé a été une nouvelle réussite durant l’été 2006. Notre jeune association se devait de clarifier ses méthodes et ses objectifs surtout pour permettre une transparence de nos actions vis-à-vis de l’ensemble des gens qui nous soutiennent.

Notre première action a été la récolte de matériel pour la mise sur pied d’un convoi humanitaire qui devait prendre la route fin 2006 ou au printemps 2007. Cette récolte de matériel a été une parfaite réussite. En quelques mois nous avons réuni plus de 70 m3 de matériel.

Celui-ci comprend des bandes de pansement venant de la PCi, des vêtements, des chaussures, des vélos, etc. Le parrainage de la commune de Vionnaz, nous a permis de trouver un lieu de stockage. A partir de là, il a fallu organiser le rapatriement des bandes de pansement depuis la PCi de Versoix, un semi-remorque a été nécessaire et ce n’était pas une petite affaire. En parallèle la récolte de matériel battait son plein, il a été nécessaire de stocker, trier et emballer tout ce matériel pour en permettre une conservation optimum. Nous avons aussi trouvé des vélos, ceux-ci ont été remis en état et seront aussi livrés sur place.

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2004 Première arrivée des enfants vers 04h30 après plus de 40h de car

 

Remerciements de 2004

Pour assurer la pérennité de nos actions il faut aussi sécuriser la partie financière de notre association. La tâche n’est pas simple. Il faut écrire à tous ceux qui sont susceptibles de nous aider et qui

peuvent nous permettre de consolider nos avoirs. Pour ne pas être en reste nous avons organisé en septembre 2006 une grande soirée festive ayant pour but de trouver de l’argent. La parfaite réussite nous permet de préparer déjà le prochain séjour santé des enfants en 2007.

Au mois d’octobre 2006 quatre représentants de notre association sont partis en Biélorussie pour un séjour de deux semaines. Ce séjour avait trois objectifs. Le premier était de s’assurer de la validité et des démarches nécessaires à l’organisation d’un convoi humanitaire. Le deuxième consistait à mieux connaître notre association partenaire en Biélorussie Nous-Renaissance. Le troisième avait pour but de visiter la plupart des familles dont nous avions accueilli les enfants durant ces dernières années, afin de s’assurer d’un non abus. Notre mission a été pleinement menée et nous sommes rentrés confortés dans nos objectifs sur les séjours santé, par contre nous sommes pleinement conscients que nous devrons trouver des partenariats pour l’aide humanitaire. Le gouvernement Biélorusse ne nous laisse que peu de marge de manœuvre et nous devrons certainement envisager d’autres solutions.

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Voilà, je pense avoir ici résumé l’activité de notre association lors de ces dernières années et ébauché notre devenir. Il me reste trois points à aborder pour avoir vraiment fait le tour de la situation. D’abord je voudrais parler de ceux sans qui rien ne se serait passé, c’est-à-dire tous les membres de l’association, les membres du comité, les bénévoles, tous ceux qui travaillent dans l’ombre, qui trient les habits, qui cherchent des véhicules, qui transportent les cartons. Tous ceux enfin qui nous accompagnent durant les séjours santé, tous ceux qui nous ont aidés à mettre sur pied la manifestation du 16 septembre 2006.

Ensuite toutes les familles d’accueil qui au long de ces trois dernières années se sont succédées ou ont renouvelé l’accueil des enfants, elles aussi se sont investies avant, pendant et après les séjours. Je n’oublierai pas de citer le Conseil communal de Vionnaz, pour avoir préparé les deux premiers séjours et pour avoir décidé de parrainer notre association, au Conseil communal, je joindrais l’ensemble du personnel communal qui jamais n’a hésité à nous aider et à nous soutenir.

Je tiens à dire ici que la fréquentation de toutes ces personnes réserve des surprises de taille. Elles permettent de nouer des nouvelles amitiés, d’en améliorer d’autres déjà existantes, de rencontrer et de partager des moments forts en émotion sans arrière pensée et dans un esprit fraternel et convivial. Pour terminer je rendrais un hommage particulier à tous ceux qui d’une manière ou d’une autre nous ont soutenus financièrement.

L’argent est le nerf de la guerre et malheureusement il est aussi le nerf de l’humanitaire. Rien ne se fait sans argent. Pour nous, la population, les entreprises d’ici et d’ailleurs n’ont jamais hésité à ouvrir leurs bourses, que se soient des petites ou des grandes sommes, elles servent toutes le même but: permettre le mieux vivre de gens qui en ont besoin.

Nous nous attachons à le faire dans la transparence et du mieux possible. Je tiens aussi à remercier la paroisse pour son soutien dès le premier séjour.

 

 

 

 

 

 

20052005 au pied du Cervin

Il me plait de penser que la découverte des autres nous permet souvent de mieux nous découvrir nous-mêmes.

Séjour-santé 2005

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Enfants de Biélorussie 2004, 2005 …

Cette 2ème expérience est assez ardue à mettre en mots. Elle parle beaucoup à l’affectif. Le cœur parle plus que la tête…,  même si celle-ci doit être bien présente pour gérer le tout.

Il est difficile de faire un bilan sur une seule année étant donné que ces deux ans me paraissent être un ensemble solide de travail, d’échange et d’amitié. 14 enfants et 2 adultes en 2004, 14 enfants (dont 10 étaient déjà venus en 2004) et deux adultes en 2005.

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2004, 2005 :

  • 26 familles d’accueil, plus de 20 interprètes,
  • une commission ad hoc d’une dizaine de membres,
  • des dizaines de sponsors particuliers, associations ou entreprises,
  • une douzaine de sorties diverses : parcs d’attraction, sites touristiques, villes, institutions,
  • un appui permanent de l’administration et du Conseil communal, etc.

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Et tout ça pour quoi ?

Pour 2 fois 18 jours d’accueil pour des enfants et des adolescents dont la vie quotidienne est nettement moins agréable que la nôtre.

La possibilité leur est offerte de respirer un air sain, loin d’une grave pollution. Plus de 20 ans après la catastrophe, de nombreux effets sont encore bien présents dans leur pays.

Nous sommes tous conscients que c’est peu de chose. Peu ? Beaucoup ? Peu importe. Nous sommes persuadés que ces enfants repartent avec de merveilleux souvenirs, de nouvelles amitiés. De nombreux enfants ont gardé des contacts avec leurs familles d’accueil. Ceux-ci se font par internet, téléphone et aussi simplement par courrier.

Ces liens sont la preuve qu’un accueil de ce type va bien au-delà du fait de recevoir un enfant chez soi. Il apporte des échanges enrichissants. Il permet la découverte d’une autre culture, des valeurs bien différentes, qui sont souvent difficiles à admettre.

Ces échanges portent aussi le germe d’une solidarité et d’un acte de fraternité direct entre celui qui donne et celui qui reçoit.

Pas toujours facile en voyant les plus souriants d’entre eux de s’imaginer qu’ils sont tous atteints, à différents stades, d’une déficience de la glande tyroïde ou d’une autre maladie chronique.

Quand on a la chance de pouvoir discuter avec eux, surtout pour les plus grands, il devient évident que ces séjours chez nous sont très importants pour eux. Ces accueils ne changeront très certainement point leurs vies mais par contre nous espérons nourrir leur cœur de souvenirs. Que tous ces souvenirs agréables puissent leur apporter de petits moments de bonheur, surtout dans les moments difficiles.

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Serge Cleusix :

Voilà, je pense avoir fait un tour très bref de ces deux ans, forcément bref. Pour m’épancher il m’aurait fallu écrire un livre, dont un grand paragraphe aurait été réservé aux remerciements. Ici j’engloberais tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réussite des ces deux années : grands ou petits gestes, tous ont été utiles et tous ont contribué à la réussite de nos accueils.

A VOUS TOUS MERCI !

Demain est un autre jour, demain c’est aussi le jour où nous allons remettre la main à la pâte.logo

Sous le parrainage du Conseil communal, un groupe de particuliers veut prolonger l’action entreprise par la commune ces deux dernières années, ceci afin de rester actif et concret dans l’aide apportée à ce pays. « 

Séjour-santé 2004

Enfants de Biélorussie 2004

Cette année le Conseil communal a pris une décision importante et pas sans risque :

DecoupageAccueillir à Vionnaz, 13 enfants et deux accompagnantes, de Biélorussie. La responsabilité de cet accueil a été confiée à une commission ad hoc constituée de 12 personnes. Pour l’organisation, celle-ci s’est appuyée sur l’expérience réalisée en 2001, à  Monthey.

Au programme:trouver des familles d’accueil, des interprètes, des fonds, mettre en place un programme d’activité et ceci en moins de six mois.

La commission s’est attelée à la tâche et le résultat, malgré des passages de doute, a été une parfaite réussite : 18 jours d’accueil bien remplis, pas d’accident, pas de gros problème ni de catastrophe.

Au final, pour les accueillants comme pour les accueillis : 18 jours de bonheur et de partage.

La parole aux enfants:

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Quand Zhanna est arrivée, nous sommes allés à la maison afin qu’elle se repose, mais elle ne voulait pas. Alors, nous nous sommes baladés dans le village.

Nous sommes tout de suite devenues amies, surtout elle et moi; on était comme des sœurs. On allait souvent à la piscine du Bouveret et on s’ amusait comme des folles avec ma petite sœur. Pour se comprendre, on devait parler en anglais ; on se corrigeait l’une l’autre et même ma petite sœur sait maintenant parler plus ou moins bien cette langue.

Comme tous les étés, nous avons fait des grillades avec les voisins. Elle adorait tout ce qu’on mangeait : nourriture suisse ou portugaise. Maintenant nous gardons le contact par internet et par lettre.

kaKatia:

Mes parents sont très contents pour moi. Ils sont très heureux que vous m’ayez montré autant d’endroits intéressants. J’ai beaucoup aimé les excursions, certaines plus que d’autres. Une des plus intéressantes était la visite du Musée Gianadda.

Maintenant je regarde les photos et me souviens comme tout était « cool ». Souvent, je me levais et sortais pour regarder les montagnes. J’aimerais que ce soit de nouveau l’été afin de marcher au bord du lac Léman.

Pour se rendre compte de l’attachement qui s’est développé entre tous les participants, rien de tel que le moment du départ : une vive émotion liée à la tristesse de la séparation.