Séjour-santé 2004

Enfants de Biélorussie 2004

Cette année le Conseil communal a pris une décision importante et pas sans risque :

Accueillir à Vionnaz, 13 enfants et deux accompagnantes, de Biélorussie. La responsabilité de cet accueil a été confiée à une commission ad hoc constituée de 12 personnes. Pour l’organisation, celle-ci s’est appuyée sur l’expérience réalisée en 2001, à  Monthey.

Au programme:trouver des familles d’accueil, des interprètes, des fonds, mettre en place un programme d’activité et ceci en moins de six mois.

La commission s’est attelée à la tâche et le résultat, malgré des passages de doute, a été une parfaite réussite : 18 jours d’accueil bien remplis, pas d’accident, pas de gros problème ni de catastrophe.

Au final, pour les accueillants comme pour les accueillis : 18 jours de bonheur et de partage.

La parole aux enfants:

Ines:

Quand Zhanna est arrivée, nous sommes allés à la maison afin qu’elle se repose, mais elle ne voulait pas. Alors, nous nous sommes baladés dans le village.

Nous sommes tout de suite devenues amies, surtout elle et moi; on était comme des sœurs. On allait souvent à la piscine du Bouveret et on s’ amusait comme des folles avec ma petite sœur. Pour se comprendre, on devait parler en anglais ; on se corrigeait l’une l’autre et même ma petite sœur sait maintenant parler plus ou moins bien cette langue.

Comme tous les étés, nous avons fait des grillades avec les voisins. Elle adorait tout ce qu’on mangeait : nourriture suisse ou portugaise. Maintenant nous gardons le contact par internet et par lettre.

Katia:

Mes parents sont très contents pour moi. Ils sont très heureux que vous m’ayez montré autant d’endroits intéressants. J’ai beaucoup aimé les excursions, certaines plus que d’autres. Une des plus intéressantes était la visite du Musée Gianadda.

Maintenant je regarde les photos et me souviens comme tout était « cool ». Souvent, je me levais et sortais pour regarder les montagnes. J’aimerais que ce soit de nouveau l’été afin de marcher au bord du lac Léman.

Pour se rendre compte de l’attachement qui s’est développé entre tous les participants, rien de tel que le moment du départ : une vive émotion liée à la tristesse de la séparation.