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Séjours-santé, chant du cygne ou renouveau ?

Pistes de réflexions.

Le nombre d’enfant Biélorusses pouvant bénéficier d’un séjour-santé hors de leur pays est en nette diminution. D’ici quelques années il faudra songer à la reconversion des séjours-santé en autre chose. Peut-être des soins plus particuliers pour des enfants difficiles à soigner dans leur pays.

2016 aurait dû se dérouler aussi bien que 2015. Malheureusement nous nous devons de constater que rien ne vas comme il le faudrait.

En Biélorussie les papiers, autorisations, passeports etc. tardent à parvenir à notre partenaire, dès lors il devient difficile de faire les démarches auprès des autorités pour obtenir les autorisations pour l’organisation du séjour-santé.

Les familles tutrices des enfants sont pour la plus grande partie des familles concernées par les enfants qu’ils prennent en charge. Par contre, pour d’autres « Cosette et les Thénardier » ne sont pas loin.

En Suisse nous avons toujours autant de difficultés pour trouver des familles d’accueil, certes pour les enfants entre 8 et 12 ans c’est plus aisé. Mais pour des ados de 13 à 16 ans c’est très difficile, c’est dommage, car les ados Biélorusses sont très différents des nôtres. Malgré leur âge ils méritent autant que les plus petits d’avoir une chance de découvrir notre pays et notre culture.

Nous avons encore un  mois au plus pour faire avancer le séjour-santé de cette année, je ne doute pas que nous allons y arriver.  Le pire est de ne rien faire, mieux vaut échouer que de contempler l’échec arriver.

Nous continuerons et nous arriverons à réussir ce séjour-santé avec l’aide de tous les amis d’Istok et de vous tous.

berne

Que doit-on attendre d’un séjour-santé, pour les enfants :

Une amélioration sensible de leur résistance aux maladies, sachant que dans la plupart des zones d’où les enfants viennent il reste une masse importante de radionucléides dans le sol. Ces éléments radioactifs sont absorbés avec la nourriture. Des séjours répétés dans nos pays les aident à se nettoyer l’intérieur, ceci est relevé partout ou des enfants sont accueillis, Québec, France, Italie, etc.

« Nous traitons spécifiquement le syndrome des radionucléides incorporés à vie longue (SLIR) en raison du fait que les radionucléides du césium-137 qui pénètrent dans l’organisme humain sont incorporés par plusieurs organes et systèmes vitaux simultanément. La conséquence de ce processus est l’inhibition des cycles de l’énergie cellulaire, ce qui constitue la cause des troubles métaboliques dans l’organisme humain. L’abaissement de niveau des vecteurs énergétiques conduit à des changements destructeurs et à l’insuffisance des processus

réparateurs aux niveaux intracellulaire et cellulaire. Les recherches effectuées à l’Institut de médecine d’État de Gomel (1990-1999) ont montré que les symptômes du syndrome des radionucléides incorporés à vie longue se forment chez les enfants en présence des radionucléides du Cs-137 dans l’organisme à la concentration de 50 Bq / kg et au-dessus. »

Youri Bandazhevsky (Belarus), Anatomopathologiste, Président du Centre d’Analyse et de Coordination « Ecologie et Santé » 2012 Forum à Genève

Il est dès lors dommage de constater que d’année en année le nombre d’enfants qui peuvent bénéficier d’un séjour-santé hors de la Biélorussie diminue régulièrement. Ceci est dramatique, mais inéluctable au vu de la modernisation de notre société. Il est de plus en plus difficile tant chez nous qu’en Biélorussie de mettre sur pied des séjours-santé.

Pourtant les radionucléides seront encore présent dans les 300 prochaines années et continuerons à polluer le sol et les enfants.

josi

Séjours-santé, rapports entre enfants et familles

Quels sont les rapports qui se développent entre les enfants et les familles d’accueil chez nous. J’aimerais pouvoir vous dire que ces rapports sont sensationnels et que c’est toujours le cas, quel que soit l’enfant ou la famille. Mais la réalité, c’est que tous les rapports entre familles et enfants sont différents. Ceci est bien entendu la conséquence de nos différences d’êtres humains, de nos mentalités, de notre éducation et de nos sensibilités, ceci vaut tant pour les familles que pour les enfants. Le mieux est d’essayer de prendre quelques exemples en allant du pire au meilleur.

Les pires : le séjour qui n’apporte rien, ni à l’enfant, ni à la famille. C’est le genre de séjour qui fait en sorte que la famille ne reprendra plus d’enfants. Les causes sont diverses, l’enfant ne s’adapte pas, ne fait pas d’effort pour intégrer la famille, ni ne s’intéresse à rien comme s’il avait préféré ne pas venir. La famille face à ce comportement n’a pas non plus toujours la bonne réponse, ceci les amènes souvent à mal réagir et la lassitude joue aussi son rôle dans le contact avec l’enfant. Les rapports de ce genre sont heureusement très rares. Ils laissent peu de bons souvenirs.

Les bons : Il y en a autant que les meilleurs. L a compréhension entre la famille et l’enfant est bonne, elle se passe avec des hauts et des bas, mais les échanges sont constants durant le séjour. Souvent dans ce cas une aide ponctuelle d’une interprète aide pour faciliter encore les choses. Pour la plupart les liens noués sont plus durables, ils donnent souvent envie de reprendre l’enfant l’année suivante. Dans cette situation l’enfant est aussi demandeur pour revenir dans sa famille d’accueil.

Les meilleurs : Ceux-là sont aussi nombreux que les bons, mais ils ont quelque chose de plus. Ils ont un sentiment d’amitié et de complicité qui fait que chacun se comprend et l’envie va aussi loin qu’il est possible pour maintenir des contacts, même une fois l’enfant de retour dans son pays. Ces enfants et ces familles se retrouvent régulièrement à chaque séjour-santé. Ceci améliore leur santé et donne une ouverture d’esprit sur le monde.

Il faut toujours garder à l’esprit que ces séjours-santé doivent permettre aux enfants de prendre un bol d’air et de s’alimenter de manière saine. A la finale, bon ou pas le séjour lui aura toujours apporté un regain de vigueur qui en principe lui permettra de passer un hiver sans problème.

Et ça reste au niveau humain une expérience enrichissante d’une manière ou d’une autre.

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